La Belle Vie: The Good Life, est l’histoire du cheminement personnel d’une réalisatrice américano-haïtienne qui part à la recherche de ses racines haïtiennes et en arrive à examiner les complexités de la société haïtienne intimement liées à la dichotomie politique et économique propre à Haïti.

Entremêlant l’histoire familiale de Rachelle Salnave aux voix des Haïtiens eux-mêmes et d’experts, ce film explore chronologiquement la logique derrière le système de classes en Haïti et comment ce dernier a pu affecter les immigrés américano-haïtiens dans leur expérience. Déjà éprouvée par une histoire politique tourmentée et par la pauvreté, Haïti est frappée dans sa chair par un terrible tremblement de terre. « La Belle Vie: The Good Life » se veut comme un appel à déposer les armes – aussi bien les armes tangibles, pourvoyeuses de douleur et de mort, que ces outils spirituels de division et de préjugés – pour que tous puissent travailler, enfin unis, à la reconstruction d’une Haïti nouvelle, plus forte et désormais prospère.

Le film se conclut en posant la question de savoir si cet évènement tragique réussira ou non à changer les consciences de tous les Haïtiens (qu’ils vivent en Haïti ou à l’étranger) en les mobilisant pour construire ensemble une Haïti nouvelle.